ville dorée, ville exclusive dédiée à mes souvenirs de toi, ville de jazz et d'espoir, de frissons et de renouveau, de failures et d'affront,s d'abandon, d'usure, de réconsiliations et d'amour.
Elle est belle ta vie quand tu sais l'écrire, elle est quelconque quand tu es humaine et redevient belle une foie nue et faible....souriante, nue et forte, lachée au coeur d'une passion choisie, d'une aventure dans la ville et la vie dans les yeux, la vie dans les mots.
L'ennui se taille, l'ennui s'ennuie, laisse la place aux réponses de tes amours dérisoires et bye bye monotonie du mal et du grandiose, des fantomes et des vies paralleles, vie de tous les possibles égarés... au coeur du réel, au coeur des plaisirs simples et des retrouvailles avec le présent, le passé et l'annonce d'un futur neuf, de nouvelles parallèles.
Ils sont beaux ces pamplemousses gorgés d'innocence, ces palmiers de couettes qui réchauffent les journées grises et titillent le soleil lui-même; l'astre en devient vaniteux, entre tes jambes coule le miel, et ma langue dans le miel réapprend le soleil.
Elle sera belle ta vie, mon appétiteuse, ma répétitionnaire, ma révolutioniste, ma violonade, mon blues devenu ciel orange, mon île lointaine, refuge et moteur, dans tes bras et tes yeux.
Elle belle cette âme fluette perdue dans un corps de grande, les rues, les avenues, le port et les berges, les criques, le vent et les galets aux reflets d'argent dans les ressacs infimes, de toute sa beauté je retrouve l'émotion première et dans nos navigations hésisantes il y a là la vie que j'aime, les révélations nécessaires à à ma terre, ma sève et et mes rêves enfantins d'homme en devenir.

Je ne t'avais pas lu, je ne t'avais pas vu, mais depuis, nous nous sommes eus...